Rappel sur ce qu’est l’IA (inhibition de l’action )

LES LIENS ENTRE ALICE MILLER, HENRI LABORIT ET ALEXANDER LOWEN

Rappel sur ce qu’est l’IA (inhibition de l’action )

C’est un concept développé par Henri Laborit (je vous laisse allez voir sa biographie).
Pour commencer le cerveau humain est composé de 3 “étages”:
-à la base nous avons le tronc cérébral, ou cerveau reptilien qui est le plus ancien (présent chez les reptiles) qui gère la fuite et la lutte ;
-au dessus se trouve le cortex limbique présent chez la plupart des animaux, celui-ci permet la mémoire et donc l’IA ;
-il reste ensuite le cortex préfrontal ou cortex associatif ou lobes associatifs ;

Les zones qui vont ici nous intéresser sont le cerveau reptilien et le cortex limbique qui agissent de concert pour arriver à un état d’IA (que je ne vous souhaite pas).

Tout démarre par une perturbation dans l’environnement à même de nous menacer ou menacer le renouvellement de choses qui sont pour nous satisfaisantes, cette perturbation se nomme STRESS.
Dans un premier temps le cerveau reptilien, lorsqu'il est seul va pouvoir gérer un stress de 2 manières : soit il y a une réaction de lutte pour maintenir intactes nos satisfactions, soit il y a fuite pour limiter les dégâts et revenir éventuellement combattre. Le cerveau reptilien possède uniquement ces 2 options.
Dans un second temps nous avons le cortex limbique qui introduit une complexité plus grande par rapport au premier cerveau. En effet, celui-ci permet la mémoire! On dirait pas comme ça mais c’est capital pour ce qui va suivre.
La mémoire permet en fait tout simplement d’enregistrer les événements qui sont bon ou mauvais MAIS AUSSI les situations où notre action (lutte ou fuite) à été inutile.
C’est à partir du moment où intervient la mémoire que ça devient intéressant, bah oui maintenant qu’on sait qu’il y a certaines situations où l’on ne pourra rien faire, eh bien on peut communiquer ça au cerveau reptilien comme ça on ne dépense pas de l’énergie inutilement dans un combat ou une fuite vaine. C’est “tout simplement” ça l’IA !

On pourrait se dire que c’est rien de passer en IA, c’est vrai mais sous certaines conditions (je vous le dis tout de suite les sociétés humaines contemporaines ne respecte aucun des points qui va suivre) comme le fait que cet état doit être ponctuel et bref ET être suivi d’une décharge de l’énergie accumulée (j’explique après).
Voici ce qui se passe concrètement lorsque vous êtes face à un stress : vous sécrétez massivement les “hormones du stress” principalement de la cortisol et ces hormones vont induire des modifications de votre métabolisme comme une vasodilatation, une mise en action du système sympathique (opposé au système parasymphatique qui est le mode détente de l’organisme, si si vous savez après le travail du diaphragme) etc. Ces sécrétions vont permettre de réaliser la fuite ou la lutte (On visera plus la fuite en tant qu’humain) et ainsi de revenir à un état normal (avant le stress).
Sauf que voilà, il y a un petit soucis si vous êtes en IA : vous gardez en vous les ressources destinées à la lutte ou fuite et je vous préviens garder du cortisol en soi c’est pas cool surtout de manière chronique.
Les conséquences ont été étudiées via des expériences sur les rats, on dénote à la fin une hypertension chronique chez les rats ainsi qu’un pelage de rats malade et d’autres dégradation.

La lutte de dominance familiale ou comment rendre un enfant conforme.

Le parent entre dans une lutte de dominance avec l’enfant car il a lui même été pris dans cette lutte familiale pendant l’enfance.
L’enfant ne peut pas répliquer et entre donc dans un état d’IA, cette inhibition ne pourra pas se décharger de manière saine puisque le parent l’empêche en posant des contraintes qui lui ont lui même été appliquées, donc pour survivre et limiter les conséquences de L’IA dans le temps l’enfant va cristalliser le trop plein d’énergie en tension corporelles (musculaires) qui se maintiendront dans le temps pouvant même entrer dans des boucles de rétroaction positive qui augmenteront ainsi l’intensité de ces tensions.
Cependant ces tensions n’ont pas uniquement un rôle de décharge, elles servent aussi à protéger l’enfant du danger venant de ses parents en prenant un rôle de limitation énergétique et motrice: par exemple afin d’obéir au “calme toi enfin!” l’enfant doit restreindre son énergie ce qui passe par une réduction de l'énergie liée à la respiration et donc les tensions du transverse à la gorge en passant par le diaphragme et autres.
Ainsi l’enfant devient conforme à l’idée que le parent à de celui-ci par une soumission qui n’est pas sans effet sur sa nature animal.

L’influence du parent sur la destruction de l’enfant: le rôle des tensions.

Lorsque l’enfant reçoit une menace (physique ou affective) de son propre parent il ne peut pas gérer cet acte (stress) venant de l’être humain le plus proche de lui de la manière classique : lutte/ fuite/ IA. En effet, le parents est un être bien particulier pour l’enfant : sans le parent l’enfant dépérit (le parents régule les besoins de l’enfant car celui ci en est incapable seul). Ce qui ne laisse qu’une seule option à l’enfant: L’IA (l’enfant doit taire sa souffrance sous peine de risquer la mort symbolique) puisque une lutte contre le parent n’est pas envisageable (voir rapport de force et lutte pour la dominance) et que la fuite équivaut à la mort pour un enfant vulnérable.
Je viens finalement de montrer que l’utilisation de n'importe quelle violence d’un parent sur son enfant conduit à un état d’IA préjudiciable à la santé psychique et physique de l’enfant.
Maintenant que nous savons qu’un parent en mauvaise santé physique et mentale est un danger pour son enfant, je vais pouvoir montrer comment l’enfant est impacté par l’état d’IA dans le temps.

Nous savons que les tensions ont pour objectif initial d’éviter la mise en action du système d’IA en évitant le stress lié à une friction entre la réalité de l’enfant et celle du parent où celle du parent serait “la bonne” et donc laquelle devrait être identique à celle de l’enfant. La réalité de l’enfant DOIT être la même que celle du parent du point de vue de celui qui détient le pouvoir sans recul.
Les tensions réduisent l’enfant dans ses possibilités pour qu’il ne soit pas heurté par le parent dominateur (encore une fois lui aussi traumatisé dans son enfance).
Comme exemple de tension avec pour but d’éviter la punition, on peut parler de l’exemple commun et lourd de conséquences qu’est l’interdiction des pleurs traité dans La Peur de Vivre ; on interdit à l’enfant de pleurer pour le soumettre et respecter sa propre mémoire traumatique sauf qu’en posant cette interdiction l’enfant établi le schéma décrit précédemment en contractant consciemment puis inconsciemment les muscles permettant les pleurs.
On peut noter que la soumission de l’enfant passe globalement par un affaiblissement de sa respiration et de sa mobilité ce qui a des répercussions sur l’ensemble de l’énergie corporelles.

Références:
-éloge de la fuite
-la légende des comportements
-presque tous les Alice Miller
-la peur de vivre
-le corps bafoué
-tout les travail d’Olivier laffai (ou lafé ? )
-les articles de certains pratiquants (coucou Raphaël )

Pardonnez moi pour les fautes mais je corrigerai plus tard, j’ai peu de Wifi donc je fais ce que je peux mais je vous le promet je m’en occupe

J’espère que vous avez fait bonne lecture, et je vous encourage à me dire si j’ai commis des fautes.

Je vous encourage aussi à réaliser ce genre de texte car c'est un vrai plus pour tout le monde, je pense à ceux qui maîtrise des références type bateson et Watzlawick