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 Les 4 pouvoirs qui dirige le monde

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MessageSujet: Les 4 pouvoirs qui dirige le monde    Les 4 pouvoirs qui dirige le monde  Icon_minitimeSam 2 Nov - 11:54

Je vais ici vous parler du pouvoir, au sens politique : je vais vous montrer qu'il existe quatre types de pouvoir, et comment nous avons accepté de confier ces pouvoirs, a priori possédés par chacun de nous, à des personnes qui l'exercent soit-disant "pour notre bien" mais en réalité pour leur propre compte. Comment le "système" a-t-il pu se pervertir à ce point ?

Comment se fait-il, que dans une république dont la devise est "liberté, égalité, fraternité" les hommes ne sont :

pas libres : la liberté, c'est la faculté de faire ce que l'on désire, pour autant que cela ne nuise pas à la liberté d'autrui : chacun restreint donc sa propre liberté librement (notez l'oxymore !). Dans la pratique, nous acceptons (librement !) d'adhérer à un système social, législatif et judiciaire qui restreint notre liberté : nous n'avons pas le droit d'enfreindre les lois, nous nous soumettons à l'impôt, nous acceptons de travailler pour des patrons qui parfois nous exploitent ; nous acceptons cela parce nous pensons que cela permet à chacun de vivre "tranquillement", en société, en disposant d'une liberté limitée mais que nous pensons "suffisante pour notre bonheur. Est-ce vrai ? Pourquoi certaines personnes ont-elles la liberté (et même le pouvoir !) de contrôler, et même limiter la nôtre ?
pas égaux : nous devrions tous, "puisque nous avons les mêmes devoirs" avoir les mêmes droits, les mêmes chance, la même possibilité de nous éduquer et de progresser, d'accéder à la richesse, qu'elle soit monétaire, spirituelle ou intellectuelle. Mais il suffit de regarder autour de nous pour nous rendre compte que c'est loin d'être le cas. Du petit chef au président de la république, du simple propriétaire au milliardaire en passant par le rentier, du fonctionnaire tatillon au chef d'entreprise multinationale, certaines personnes semblent avoir (et ont, en fait) plus de droits que les autres. Pourquoi ? Pourquoi un footballeur vedette ou un animateur télé jouit-t-il, dans notre société, d'un pouvoir aussi extravagant ?


pas fraternels : comment se fait-il que des milliers de gens, près de chez nous, ne disposent pas du minimum nécessaire pour survivre ? Comment se fait-il que presque personne n'accepte plus d'offrir "le gîte et le couvert", ou même de donner un peu d'argent, de temps, ou simplement un réconfort, à ceux qui n'ont rien ? Pourquoi d'ailleurs certaines personnes n'ont-elles rien alors que d'autres sont des nantis ?
Toutes ces questions sont légitimes et je vais tenter d'y répondre

Petite histoire du pouvoir
La violence
Dans les temps préhistorique, le pouvoir était l'apanage de ceux qui étaient plus les plus forts, et les conflits se réglaient par le violence. La violence est un pouvoir. Le pouvoir de faire du mal. Que soit par le viol, qui établissait le pouvoir des mâles dominants sur les femmes, ou par le glaive et l'épée, car très vite les chefs et les rois ont eu une armée pour les servir, et surtout pour imposer leur domination ! Mais ne croyez pas que le pouvoir de la violence a été vaincu par la démocratie ou la justice ; il existe toujours. Les syndicats américains (dans les années 30 et 40) ou japonais (y compris de nos jours), qui pourtant représentent en principe les travailleurs, ont réglé et règlent encore les conflits par la violence.


Et les états, de tous temps, ont été tentés d'imposer leur pouvoir par la force. Il a toujours existé des dictatures, et il en existe encore. Peut-on imaginer pire violence que la violence policière ou militaire, quand elle s'exerce contre les citoyens de leur propre pays ? Ou d'un autre ? La doctrine de la dissuasion nucléaire impose, certes, la paix par la terreur d'être anéanti, mais elle impose aussi la domination des états qui disposent de la bombe sur les autres. Double avantage !
Qu'elle soit le fait d'un individu, d'un groupuscule terroriste ou d'un état, la violence, ou la menace de la violence, sous-tend toutes les relations internationales et nombre de relations humaines entre groupes, factions, religions, et même individus.
Le pouvoir spirituel
Les hommes et les femmes ont toujours, depuis la nuit des temps, été tentés d'expliquer ce qu'ils ne comprenaient pas par l'intervention de divinités, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, craintes ou respectées. Même de nos jours, ces symptômes persistent : combien d'entre nous lisent des horoscopes ? Pourquoi existe-il tant de prédicateurs, de prêtres, de "voyants" et de gourous ? Car très vite, certains hommes ont compris l'intérêt qu'ils pouvaient tirer de cette étrange pulsion humaine pour leur propre compte. Et les devins, chamanes et autres prédicateurs ont foisonné. Ils ont compris l'importance pour les gens de comprendre la signification de leur destin, de la mort, de l'injustice. Ils se sont auto déclarés chamanes, prêtres, prophètes, interprètes ou même relais des "messages divins". Et ils nous ont forcés (mais c'était en fait librement consenti !) à adorer des dieux ou des idoles, et des symboles comme l'amulette ou la baguette magique, sont devenus des symbole de leur pouvoir.

Suprême idée, l'invention d'un Dieu unique par ces mêmes soit-disant prophètes leur a permis de mettre la religion au service du pouvoir temporel (c'est à dire celui des seigneurs, des rois et des princes), et vice-versa ; les rois devenaient rois "de droit divin"; donc incontestables, et dans le même temps il concédaient aux prêtres de leur religion le droit de régenter la vie de leur citoyens en leur permettant de construire des temples et des églises et de se livrer un un véritable lavage de cerveau qui asservissait les masses par un sacrifice librement consenti de leur liberté suprême, la liberté de penser ! Ce fut le moyen âge.



Au moyen-âge, il existait de facto deux pouvoirs : le temporel et le spirituel. Le pouvoir temporel était celui des rois et des seigneurs, c'était le pouvoir de la force et de la violence, mais justifié, légalisé, par le pouvoir spirituel, qui était celui des chefs religieux, c'est à dire, en Europe, celui du pape, en Asie mineure celui des califes et en Amérique précolombienne celui des prêtres du soleil.

Législatif, exécutif et judiciaire
La révolution française chercha à supprimer ces deux pouvoirs. Mais le catholicisme était trop enraciné dans l'esprit des français d'alors, issus de dix huit siècles de lavage de cerveau organisé. La révolution mit donc entre parenthèses le pouvoir spirituel, suggérant un culte alternatif, celui de "l'être suprême", en sachant très bien que ce n'était qu'un pis-aller. Mais pour le pouvoir temporel, objet de tous les ressentiments, il fallait l'éradiquer. L'assemblée constituante le remplaça par trois pouvoirs qui, encore aujourd'hui, sont à la base du fonctionnement de nos institutions... (Alors que, nous le verrons plus loin, il existe en fait quatre pouvoirs "de base" et que ni le pouvoir législatif, ni le pouvoir judiciaire, ni le pouvoir exécutif n'en font partie ! Est-ce à dire que nos institutions sont inadaptées ? Certainement, oui.)

La principale motivation de la révolution fut donc de supprimer le pouvoir, réellement exorbitant, de ces rois de droits divins, c'est à dire le pouvoir temporel. L'assemblée constituante décida donc de supprimer le pouvoir temporel, ou tout du moins de le limiter, parce que tout le monde était conscient (mais était-ce vrai ?) qu'il fallait quand même qu'un pays soit dirigé par une poignée de dirigeants, On créa donc un pouvoir exécutif, constitué par un président et des ministres. Parce qu'il ne fallait pas que le président devienne un nouveau roi, on ne lui donna pas le pouvoir de légiférer, mais seulement celui de proposer des lois. Les lois elle-mêmes seraient votées par une assemblée législative, ou même deux pour éviter que les députés ne soient trop "influencés" par l'exécutif. Lorsque le président et les assemblées sont élues par le peuple, c'est la base des démocraties modernes.



Singulière perversion d'un terme si ancien ! Démocratie, signifie, en grec, "le pouvoir du peuple". Dans la Grèce antique, il n'y avait pas d'assemblée, et tous les citoyens pouvaient proposer des lois, et proposer de les soumettre au vote de tous. Nos actuelles "démocraties" en sont très loin !

Enfin, le pouvoir judiciaire fut inventé pour enlever aux rois (et au président) le droit de rendre la justice, parce qu'on pensait, à juste titre, que permettre à une seule personne de décider qui avait raison et qui avait tort dans une dispute était donner à cette personne un pouvoir trop important. On créa donc des tribunaux indépendants, en principe, de l'exécutif. Mais cette belle idée fut pervertie elle aussi parce que les juges sont des fonctionnaires payés par le gouvernement et dépendant d'un ministre qui fait partie de l'exécutif. L'indépendance de la justice est donc un beau principe, mais ce sont les ministres inféodés aux dirigeants gouvernementaux qui tiennent les clefs de de la bourse de la justice, donc, en partie, le pouvoir de nommer les juges et d'influencer leurs décisions.

Le pouvoir de la connaissance.
Au moyen-âge, l'argent n'avait pas l'importance qu'il a maintenant. Lorsqu'un seigneur voulait lever une armée, ou construire un château il n'avait pas besoin de dépenser de l'argent. Il ordonnait, et on lui obéissait. Et il ordonnait à ses paysans de nourrir les ouvriers, ou les soldats (ou bien ceux-ci se servaient en pillant les terres ennemies !), et tout le monde était content (sauf ceux qui se faisaient tuer, ou qui se tuaient à la tâche, mais ils n'avaient pas le droit de se plaindre !)

Cependant il existait certains corporations d'artisans spécialisés, en particulier ceux qui construisaient les navires de guerre, mais aussi plus tard les artisans qui tissaient des tapisseries, ou les moines copistes, et bien d'autres corporations de "spécialistes", qui disposaient d'un pouvoir singulier : ils étaient les seuls à savoirle faire, à avoir le savoir-faire. Et ils faisaient payer leur savoir (ou savoir-faire). C'était l'ébauche d'un pouvoir nouveau, très dangereux pour les rois et les princes, et qui existe encore aujourd'hui, Quand Airbus vent un avion cent millions de dollars, ces cent millions ne représentent pas le coût des matériaux, mais celui du savoir-faire de la compagnie. Le pouvoir de la connaissance, c'est Le pouvoir de monnayer son savoir pou son savoir-faire contre de l'argent. Où trouver cet argent ? Comment contrer le pouvoir de la connaissance ?

Le pouvoir de l'argent
Ce furent les vénitiens, au XVe siècle, qui trouvèrent la solution : ils inventèrent une nouvelle corporation, celle des banquiers : des hommes riches qui pouvaient (qui avaient le pouvoir de) prêter de l'argent aux princes qui en avaient besoin pour financer leurs guerres et leurs, pour lancer des expéditions vers le nouveau monde, ou conquérir des royaumes voisins, ou encore "libérer la terre sainte". Toutes choses qui coûtaient des sommes folles. Qu'à cela ne tienne, disaient les nouveaux banquiers, voici l'argent. Mais nous voulons que vous nous en remboursiez la totalité, plus un intérêt (généralement 100% !) si l'expédition est un succès.

Alors oui, l'invention du crédit a permis des choses formidables, parce qu'on pouvait faire des choses avec de l'argent qu'on n'avait pas, mais qu'on promettait simplement de rembourser dans le futur. Mais elle a surtout permis l'émergence d'une nouvelle classe sociale, celle des banquiers, des bourgeois et des profiteurs de tous poils qui disposaient du pouvoir de dire oui à un prêt, mais aussi et surtout du pouvoir de dire non et de plonger dans la ruine ceux qui s'étaient endettés.

Avec la généralisation de la société de consommation, les clients des banquiers ne sont plus les "puissants", rois et seigneurs, mais. désormais les gouvernements, les particuliers, les entreprises, bref... tout le monde

. L'argent, au sens où on l'entend maintenant, était né, et avec lui le pouvoir de l'argent. Les riches, et les ultra-riches sont ainsi devenus plus puissants que les puissants. Et même les gouvernements, même les pouvoirs exécutifs de nos pays, sont désormais au main des banquiers, de même que le pouvoir législatif, par le biais des lobbys qui, moyennant finances, influencent le vote des députés.

Les trois premiers pouvoirs
Résumons-nous : Bien que les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires soient une réalité, ils ne sont détenus que dans le cadre des nations et non par des entreprises ou des associations. Ils sont en réalité un "maquillage", un travestissement adapté aux gouvernements des trois pouvoir de base que nous avons identifiés jusque là, et qui sont le pouvoir de la force ou de la violence, celui de la connaissance et celui de l'argent. Et ces trois pouvoirs là sont universels car ils peuvent être détenus aussi bien par un individu que par un groupe ou un état.

La tradition japonaise parle des shansu no jingi, trois objets sacrés offerts à la déesse du soleil amaterasu-omi-kami, et qui sont devenus les symboles du pouvoir impérial. Ces trois objets sont l'épée, le joyau et le miroir.

L'épée symbolise le pouvoir de la force. Premier de tous les pouvoirs, il est le recours ultime, ou parfois préféré, de ceux qui le possèdent pour assouvir leurs désirs. Le pouvoir de la force a toujours été égoïste, il ne profite qu'à ceux qui en disposent ou qui le contrôlent. Toutefois, dans le mode moderne, la force est devenue chère. Constituer une police, une milice, une armée, et l'équiper en matériel moderne et en hommes entraînés est devenu très cher. En ce sens la force, la vraie, celle qui fait peur, est soumise au pouvoir de l'argent.

Le joyau symbolise naturellement l'argent. Et qui détient l'argent aujourd'hui ? Savez-vous que la totalité des billets de banque du monde, et de l'or dans les coffre des banques, ne représente qu'une part insignifiante (moins de 1% !) de l'argent en circulation ? Que la quasi-totalité de cet argent consiste en dettes, c'est à dire en bouts de papiers établissant que "un tel doit tant à un tel" ? Le crédit n'est plus seulement un moyen d'obtenir de l'argent : il est l'argent. Et ceux qui détiennent le pouvoir d'accorder un crédit sont les banques. Notre système financier tout entier repose sur du vide. voir d'où vient l'argent et qui le contrôle sur ce site.

Jacques Coeur, ou les vénitiens, n'auraient pas imaginé cela ! Que l'argent papier (ou électronique) puisse dépasser d'un facteur 100 l'ensemble du PIB de tous les pays réunis ! Autrefois, jusque vers 1935, ce n'était pas vrai : les états aux aussi pouvaient accorder des crédits. Mais ils se sont volontairement privés de ce pouvoir (incroyable, mais vrai) et ils n'ont plus le droit d'émettre des crédits ; lorsqu'ils ont besoin d'argent, eux aussi, comme tout le monde,doivent se tourner vers les banques, et payer des intérêts ! C'est l'une des raisons de la crise.


Le miroir symbolise la connaissance ; celle que l'on peut avoir de soi-même, mais aussi, indirectement, celle que l'on peut avoir de toute chose. Dans nos sociétés saturées d'information numérique et textuelle, nous avons du mal à imaginer qu'il n'y a pas si longtemps, presque personne ne savait lire ou écrire, et surtout compter. Hormis quelques savants, les seuls qui savaient compter étaient les changeurs qui convertissaient les monnaies innombrables de ce temps là ; et bien sûr puisque personne ne savait contester leurs calculs, ils en abusaient.

Mais la connaissance peut prendre des formes innombrables. Connaître un secret, c'est disposer d'un pouvoir sur les ignorants. Connaître la formule chimique d'un composé, l'action d'une molécule sur l'ADN, ou le secret ultime, celui de la bombe H (qui, à la différence de la bombe A, est bel et bien un secret), c'est disposer d'un pouvoir immense. Savoir, à l'insu des autres, qu'une société va signer un contrat juteux permet de transformer cette connaissance en argent sonnant et trébuchant, en investissant judicieusement en bourse.

Mais connaître un secret et le divulguer au bon moment peut conférer un pouvoir encore plus grand. Divulguer, au bon moment, les frasques d'un Bill Clinton permet de faire chuter un président. Divulguer celles d'un DSK permet de faire chuter un présidentiable et de faire élire un fantoche. La connaissance est parfois plus forte que la force et que l'argent.

Cela vaut aussi pour la vie de tous les jours : La connaissance, c'est l'information : Être bien informé, c'est avoir un pouvoir sur ceux qui sont mal informés ! Mais bien sûr rien n'est si simple et pour acquérir une connaissance il faut parfois beaucoup d'argent, ou user de violence. .
Violence, argent, connaissance, tels sont les trois pouvoirs fondamentaux que reconnaissait la tradition japonaise. Mais aujourd'hui, il existe un quatrième pouvoir :

Le pouvoir des médias
La meilleure dictature (du point de vue du dictateur !) est celle où les citoyens ignorent qu'ils vivent sous une dictature : on laisse donc les gens libres de croire qu'ils sont en démocratie, c'est à dire qu'ils ont le choix de leurs dirigeants, lesquels défendront leurs opinions, leurs valeurs, leur mode de vie. Mais tous nos choix, y compris politiques, sont basés sur les informations que nous recevons par les médias. Et donc, qui contrôle les médias contrôle l'opinion, et qui contrôle l'opinion contrôle le monde. Les magnats de la presse, et de la télé l'ont très bien compris.

Allons allons, me direz vous, les êtres humains ne sont pas des moutons ! Ils ne sont pas prêts à avaler n'importe quoi ! Ce serait vrai si l'information était fiable, facile à comprendre, et que l'on pouvait comparer les diverses sources. Mais dans le monde actuel, l'information est devenue pléthorique : nous sommes tellement submergés de messages qu'il devient très difficile de trier le bon grain de l'ivraie, ou la rose de la chienlit, comme dirait De Gaulle.



Pire, il existe une véritable guerre de l'information. Les lobbys de tous poil nous submergent d'informations partiales, incomplètes, hors contexte, jouant plus sur nos émotions que sur notre faculté de raisonner, et à ce jeu nous perdons toute faculté de raisonner, justement. Le succès relatif du front national dans les sondages n'est pas dû à autre chose.

D'ailleurs toute guerre réelle (avec des armes) commence toujours par une guerre de l'information. Comment savoir, dans des conflits qui nous dépassent, comme ceux du trop fameux "printemps arabe", qui a raison et qui a tort, et qui cherche à nous informer ou à nous désinformer ? Notre système éducatif ne nous a pas préparé à cela. Il est urgent d'apprendre à nos enfants à chercher, filtrer, choisir et sélectionner l'information pertinente et correcte au milieu du foisonnement de bêtises dont tous les médias, y compris internet, nous donne chaque jour l'exemple. A quand les cours de "recherche d'information" au lycée ?

Conclusion
Il existe donc quatre pouvoirs : la violence, la richesse, la connaissance et le pouvoir médiatique. Tous les quatre sont liés : Le pouvoir médiatique donne la richesse et la puissance, mais il faut déjà être riche pour le posséder. La connaissance est de plus en plus, payante (bien que les MOOC soient une très bonne chose pour contrebalancer cela). La violence à grande échelle, celle des armées, des états, des syndicats, des partis politiques et des corporations multinationales, nécessite des moyens qui ne peuvent s'acquérir que par l'argent, et nécessite également une stratégie média qui demande de posséder le pouvoir médiatique. Et pour être riche, il faut soit être célèbre (pouvoir médiatique) soit posséder des connaissances qui puissent être monnayées.

Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. (Jean de la Fontaine)

Et l'avenir ?
Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir,mais de le rendre possible. (Antoine de Saint-Exupery

Source : http://sboisse.free.fr/societe/les-4-pouvoirs-qui-dirigent%20le%20monde.php

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